La participation des citoyens-consommateurs est cruciale pour la réussite du projet dans son ensemble. En effet, ils constituent le groupe-cible de nos objectifs de sensibilisation. Ils sont également une source essentielle d’informations, entre autres en matière de préférences gustatives, de perceptions et de comportement d’achat. Quand on parle de l’avenir, les jeunes occupent évidemment la place centrale du récit, car ils sont les consommateurs de demain.
Le projet vise donc à faire participer les jeunes afin qu’ils contribuent activement à la réflexion sur l’alimentation de demain, qu’ils émettent des idées et proposent des solutions créatives.
L’accent est mis sur deux groupes de jeunes :
Les jeunes en âge de scolarité (de 10 à 18 ans) – L’élaboration d’un nouveau module original « penser l’avenir » donne aux enseignants les outils pour débattre avec leurs élèves sur le thème « que mangerons-nous dans l’avenir ? ». Ce module complémente adéquatement les modules de cours existants sur l’alimentation durable.
Il a été testé fin 2016/début 2017 dans différentes écoles, entre autres dans le contexte de la Wetenschapsweek (la semaine des Sciences), à la KU-Leuven, à la Heilig Hart Heverlee (4e secondaire) et au VKO Opwijk (1re et 2e secondaires). À partir de l’année scolaire 2017-2018, les enseignants pourront utiliser ce module de manière autonome.
En plus de cela, en collaboration avec les traiteurs des cantines scolaires, nous voulons introduire davantage « d’aliments de demain » sur les assiettes des jeunes.
Les jeunes entrepreneurs (18+) – D’une part, ils travailleront sur l’innovation en matière de produits alimentaires et réfléchiront à ce qu’on trouvera en rayon en 2018, en partenariat avec Colruyt Group. Par exemple : sous quelle forme présenter les légumineuses ? Pas seulement sous la forme de haricots secs, d’accord. Mais quoi, alors ? En garniture ? En pâtes ? En snacks ?
D’autre part, les étudiants de l’UC Leuven-Limburg traduiront cette quête de l’alimentation de demain d’une manière accessible et attrayante pour le grand public. Sur la base de quelles informations orientons-nous le développement des produits ? Comment implique-t-on les gens dans cette quête ? Et comment peut-on introduire ces produits durables dans les habitudes alimentaires du Belge ?
Voilà donc les questions et défis (et bien d’autres) que les jeunes étudieront au cours des deux prochaines années.
